Interview: L'essentiel (Mathieu Vacon)
L'essentiel: Comment est intervenue votre nomination?
Guy Arendt: C'est ce que je voulais. On peut considérer que c'est une petite récompense. J'ai bien travaillé et c'est pour cela que le Premier ministre m'a contacté.
L'essentiel: Des critiques se sont élevées concernant votre profil, plutôt financier, notamment dans l'opposition...
Guy Arendt: D'autres ministres dans des gouvernements précédents ont occupé des ministères qui n'étaient pas dans leurs champs privilégiés et ont bien réussi. À commencer par des ministres d'opposition, comme Jacques Santer ou encore Robert Krieps, qui était juriste, comme moi. Cela ne pose pas de problème.
L'essentiel: Quelle sera votre ligne directrice?
Guy Arendt: Des chantiers ont été commencés, il faut les terminer. Et j'insiste sur un point: la culture doit être ouverte à tout le monde, et ne pas être un domaine élitiste. Il faut commencer avec les jeunes, dès le fondamental, pour qu'ils soient acteurs, qu'ils s'épanouissent. La culture est un facteur d'intégration, et il faut réunir les cultures. Les conventions avec les associations culturelles ont été remises à plat. Et ensuite... Nous allons faire un premier état des lieux et continuer, afin de mieux rediriger les subventions. Vous aimez aussi bien le rap que la poésie... Oui, la culture est un tout. Vous resterez proche de la politique à Walferdange?
Je ne reste pas bourgmestre et mon successeur a été désigné (NDLR: Joëlle Elvinger). Mais l'actualité de la commune me tient encore à coeur.