Le Fonds national de soutien à la production audiovisuelle dresse son bilan de 2011

Le 12 décembre 2012, Octavie Modert, ministre de la Culture, a dressé le bilan de l’année 2011 du Fonds national de soutien à la production audiovisuelle.

29 projets ont bénéficié d’une aide financière sélective pour un montant total de € 6.064.242. 13 projets ont bénéficié d’une aide à l’écriture ou au développement (soit € 579.242) et 16 projets ont bénéficié d’une aide à la production (soit € 5.485.000). 24 œuvres ont bénéficié des avantages du régime des certificats d’investissement audiovisuel pour un montant net de € 24.758.146. Le Fonds a également accordé des subsides divers au secteur pour un montant de € 49.983 ainsi que des aides à la promotion à hauteur de € 80.088.

La ministre s’est réjouie des nombreuses sélections et récompenses obtenues par des films et coproductions luxembourgeoises lors des festivals de films dans le monde. Elle a aussi rappelé la réussite de la deuxième édition du festival "Discovery Zone – Luxembourg City Film Festival", qui a rencontré une excellente résonance auprès du public.

D’autre part, François Biltgen, ministre des Communications et des Médias, a présenté les grandes lignes du projet de loi relative au Fonds national de soutien à la production audiovisuelle. Les principaux changements sont la suppression du régime des C.I.A.V. et son remplacement par un système de subventionnement direct géré par le Fonds – qui se traduit par une refonte du soutien de l’État en une seule aide financière sélective, ainsi que la modification de la gouvernance du Fonds: dorénavant, l’administration prendra les décisions d’attribution des A.F.S. à accorder sur base des avis circonstanciés d’un comité consultatif d’évaluation.

Le ministre à également présenté le projet de loi portant approbation des accords de coproduction audiovisuelle entre le Luxembourg et la Suisse et entre le Luxembourg et l’Irlande. Ces deux accords permettront d’intensifier les synergies entre les producteurs de ces trois pays, et de favoriser les coproductions audiovisuelles et cinématographiques entre les pays concernés, de favoriser les échanges au niveau de la promotion, de la distribution et de la formation, et de faciliter l’accès à d’autres marchés d’exploitation et de diffusion.

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