Congrès scientifique organisé par le Centre européen de géodynamique et de séismologie (ECGS) au Luxembourg

Du 3 au 5 octobre 2012, le Grand-Duché a réuni les plus éminents spécialistes mondiaux en séismologie lors d’un congrès scientifique organisé par le Centre européen de géodynamique et de séismologie (ECGS).

Lors de 34 présentations orales et 48 présentations de posters scientifiques, pas moins de 100 scientifiques venant de 20 pays différents ont échangé leurs travaux de recherche et points de vue concernant les caractéristiques physiques du processus de ruptures des séismes, de leurs implications pour l’aléa sismique et les mouvements du sol.

S’agissant d’une thématique très complexe mais essentielle pour la compréhension de la génération des mouvements forts du sol lors d’un tremblement de terre, les scientifiques se sont accordés à dire que des avancés considérables ont été obtenues ces dernières années grâce notamment à l’acquisition d’un nombre sans précédent de données sismologiques de hautes qualités. Toutefois, il reste beaucoup de chemin à parcourir et de recherches à accomplir sachant que certains résultats sont encore controversés ou même contraires. Ainsi, ces spécialistes ont encore du pain sur la planche avant d’avoir des résultats convergents, de comprendre, d’expliquer et de pouvoir mieux évaluer l’aléa sismique dans les régions à risque.

Ce congrès a été soutenu par le Fonds national de la recherche (FNR), l’accord partiel ouvert EUR-OPA sur les risques naturels majeurs du Conseil de l’Europe, le Musée national d’histoire naturelle (MNHN), l’Association sismologique des États-Unis d’Amérique (SSA) et l’Association internationale de la sismologie et physique de la terre (IASPEI).

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