Cette septième édition du festival a lieu du 12 au 15 novembre 2009 au Musée national d'histoire naturelle et au Centre culturel de rencontre Abbaye de Neumünster (CCRN) et attirera, comme lors des séances précédentes, des esprits curieux de tout âge. Des spectacles et des ateliers autour des sciences naturelles et des technologies invitent les participants à mettre la main à la pâte respectivement d’étancher leur curiosité pour les sciences.
Le festival s’adresse en semaine aux classes scolaires du primaire et du secondaire et en fin de semaine au grand public. Les exposants incluent les centres de recherche publics, l’Université du Luxembourg, des associations actives dans la promotion de la culture scientifique, des lycées ainsi que des participants de l’étranger.
L’organisation du festival incombe au Musée national d'histoire naturelle et est financée par le Fonds national de la recherche.
Bien que le Festival des sciences soit ouvert à tout thème scientifique, la version 2009 accorde pourtant une attention particulière au thème de l’Espace dans le cadre de l’Année internationale de l’astronomie. Outre la participation des organisations nationales actives dans ce domaine est à soulever la participation de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui met à disposition un modèle réduit de la fusée Ariane 5 ainsi qu’une maquette du Rover ExoMars, utilisé pour rechercher des traces de vie passée et de comprendre l’évolution de l’habitabilité de Mars.
Le Festival des sciences s’inscrit clairement dans l’objectif du gouvernement de promouvoir la sensibilisation des jeunes aux sciences et technologies et à encourager les actions de promotion de la culture scientifique en général.
Cette initiative sur le plan national s’intègre dans une initiative européenne, lancée par François Biltgen et son homologue portugais, José Mariano Gago, qui a été entérinée récemment par le Conseil "Compétitivité". Cette initiative prévoit un partenariat européen qui vise entre autres à augmenter le nombre et la proportion des jeunes qui choisissent des études en sciences et technologies et à augmenter la qualité, le nombre et la proportion des diplômés qui continuent leur formation par un doctorat (PhD). L’initiative est une réponse à l’appel urgent de la part de la communauté européenne à réagir contre la pénurie croissante des élèves suivant des études scientifiques et des chercheurs en sciences et technologies. Une attention particulière est mise sur l’encouragement des filles et des femmes pour choisir les sciences comme études respectivement métier.
Lors de la période législative précédente, François Biltgen et Octavier Modert en tant que ministre respectivement secrétaire d’État, avaient déjà déployé des efforts considérables au niveau de l’amélioration des débuts de carrières des chercheurs au Luxembourg. Il est à soulever en particulier l’introduction de contrats de travail pour les jeunes chercheurs en formation par le biais de la loi relative aux aides à la formation-recherche, en vigueur depuis le 1er octobre de l’année passée. L’établissement d’un plan d’action national visant à attirer des chercheurs au Luxembourg, plan qui sera présenté en printemps 2010, s’inscrit dans cette même voie. Or, ces efforts ne pourront porter les résultats escomptés sans une plus forte adhésion des jeunes au métier scientifique. Ainsi, les deux ministres encouragent vivement les efforts parascolaires qui visent à introduire les sciences de façon ludique et à transmettre une image attractive des sciences aux jeunes afin de les attirer à plus grand nombre vers les études scientifiques. Le Festival des sciences y joue un rôle primordial.